LES PROFS DE FRANÇAIS AND ENGLISH TEACHERS

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Equipo docente plurilingüe 2018-19, con las auxiliares de conversación Vinciane, Élise y Shannon.

dimanche 11 décembre 2011

Qui est vraiment responsable du changement climatique ?

         
             Quels sont les pays qui émettent le plus de gaz à effet de serre et donc contribuent aux changements climatiques qui affectent la planète ? La question est récurrente mais se pose  avec l'espoir de voir les 193 Etats réunis dans la conférence de Durban sur le climat  en Afrique du Sud, accoucher d'un accord sur une réduction des rejets carbonés.
             Dans cette recherche de la responsabilité, sous-jacente aux débats et génératrice de tensions entre pays, Le Guardian vient de publier un nouvel outil intéractif agrégeant de nombreuses données climatiques.

          Les chiffres sont connus : ce sont ceux de l'Agence d'information sur l'énergie, organisme américain indépendant qui publie chaque année des statistiques sur les émissions de gaz à effet de serre. La nouveauté, et l'intérêt, réside plutôt dans la compilation de ces chiffres, et leur présentation selon différents points de vue : les émissions de CO2 par pays mais aussi par habitant, actuelles et historiques, ou encore en production de gaz à effet de serre et en consommation de biens et services. 

           Un coup d'œil à cette masse de chiffres souligne l'extrême difficulté à établir des responsabilités et réaffirme la nécessité de parvenir à un accord global de réduction des émissions.

  •   Les émissions de CO2 actuelles
            La façon la plus simple et la plus commune de comparer les émissions des pays est d'additionner tous les combustibles fossiles brûlés dans chaque nation, par les centrales, voitures, industries ou bâtiments, et de les convertir en CO2. De ce point de vue, la Chine est le plus grand émetteur au monde avec 7 milliards de tonnes de CO2, suivie par les Etats-Unis (5,4 milliards), l'Inde et la Russie.  
          A noter que d'autres types d'émissions ne sont pas inclus. Si la déforestation, responsable d'un quart des émissions mondiales, avait été prise en compte par exemple, le Brésil et l'Indonésie se hisseraient vers le haut de la liste.

  •  Les émissions de CO2 actuelles par personne


             Si elles ne renseignent pas sur la pollution globale engendrée par un pays, elles sont par contre davantage représentatives quant à la responsabilité des différentes populations par rapport au changement climatique.
             Ainsi, on voit sur cette carte que les petits pays avec des industries intensives en énergies fossiles, tels que le Qatar et Bahreïn, ont le plus d'émissions. Doha est ainsi le plus grand polluer au monde, avec 53,4 tonnes de CO2 par personne, soit trois fois plus qu'un Américain (17,5 t), dix fois plus qu'un Chinois (5,2 t) et 36 fois plus qu'un Indien (1,4 t).
           Ces pays du Moyen-Orient sont suivis par les grands pays développés comme l'Australie, les Etats-Unis et les nations d'Europe occidentale. L'Inde et la Chine, en comparaison, sont beaucoup moins polluantes.

  •  Les émissions de CO2 historiques

        Etant donné que le CO2 rejeté dans l'atmosphère peut y demeurer des siècles, il est essentiel d'examiner non seulement les émissions actuelles mais aussi celles historiques. D'autant que la délicate question de la responsabilité historique est une source de tensions récurrente au sein des négociations climatiques, les pays émergents estimant qu'ils doivent moins faire d'efforts pour réduire leurs émissions que les pays développés du fait de la responsabilité de ces derniers dans le changement climatique.
          Cette carte montre le cumul d'émissions liées à l'utilisation de carburant entre 1850 et 2007. Les Etats-Unis et les pays de l'Union européenne sont en tête, avec plus de la moitié du total des rejets, suivis par la Chine et la Russie, qui représentent chacune environ 8 % des émissions. 

  •  Les émissions en fonction de la consommation
             Se concentrer sur les seuls pays où les émissions sont produites est insuffisant car cela occulte le fait que les nations importent des biens et services d'autres Etats, qui ont rejeté du CO2 pour les produire. 
            Sur cette carte, les émissions causées par la production de matières, d'énergie, de biens et services ont été réaffectées aux pays où ces éléments sont finalement consommés. 

Le Monde

mardi 6 décembre 2011

Le lever d'Orion

 

            La  constellation emblématique de l'hiver se lève en début de soirée . Si vous regardez en direction de l'est , vers 22 heures , vous verrez Orion, constellation formée de 4 étoiles bien brillantes: Bételgeuse, Bellatrix, Rigel et Saïf.  Bételgeuse est une étoile géante rouge plus froides que le soleil située à près de 500 années-lumière .

         Cette étoile en fin de vie explosera en Super Nova , un jour prochain , demain ou dans des milliers d'années . Rigel pratiquement aussi lumineuse que Bételgeuse est situé encore plus loin , à près de 900 années-lumière . C'est une étoile géante bleue bien plus chaude que le soleil .

          Toute cette région du ciel est saturé de nébuleuse de gaz et de poussières qui fabriquent de nouvelles générations d'étoiles. La nébuleuse  la plus facile à voir est obserbable avec une paire de jumelles juste au Sud de la ceinture d'Orion un télescope vous révélera les immenses volutes de gaz située à près de 1500 années-lumière de nous.



N'hésitez pas à répondre aux questions suivantes:

1. Vers quelle direction et à quelle heure doit-on regarder le ciel pour voir Orion?
2. De combien d'étoiles est formée cette constellation?
3. Quels sont les noms de ces étoiles?
4. Quelle est la caractéristique de l'étoile Bételgeuse?
5. Quand explosera l'étoile Bételgeuse? Comment s'appele la dernière étape  d'une étoile?
6. De quelle couleur est l'étoile Rigel? A combien d'années-lumière est située Rigel? Il est plus ou moins proche que Bételgeuse?
7. Qu'est-ce qui se passe à l'intérieur de la nébuleuse d'Orion?

Kepler-22b, soeur ou cousine de la Terre ?

            Grâce au puissant télescope installé sur la sonde Kepler lancée par la Nasa en mars 2009, une planète située à une distance d’environ 600 années-lumière * et, dans un système solaire autre que celui de la Terre a été détectée par des astronomes de l’agence spatiale américaine. D’après les scientifiques, une année sur Kepler-22b s'écoulerait en 290 jours.

        Proche d’une étoile dégageant une chaleur comparable à celle de notre soleil, l'exoplanète bénéficierait de conditions favorables à l'émergence de la vie car les conditions sont réunies pour permettre de retrouver de l’eau à l’état liquide et donc un environnement propice à l’apparition de la vie et à son évolution.

       Pour autant, ce n'est pas demain que l'on pourra lui rendre visite et, pour l'heure, les experts ne sont pas en mesure de certifier quelle est sa constitution; l'exoplanète est d'une taille 2,4 fois supérieure à celle de la Terre mais on ignore si elle est constituée de roches, de gaz ou liquide et donc si elle dispose d'une surface solide. Simplement si sol il y a les observations permettent de projeter une température proche de 22°C.  

  • Kepler-22b est la 3ème exoplanète potentiellement habitable découverte par des astronome.
  • Depuis 1995, quelque 700 exoplanètes ont été trouvées dans l’Univers. Jusqu’à ce jour, seulement trois présentent les conditions où la vie pourrait se développer.

 Article publié par RFI


N'hésitez pas à répondre aux questions suivantes:

1. Combien de planètes potentiellement habitables a-t-on découvert pour le moment?
2. Quel est l'instrument qui a permis cette découverte?
3. Combien de temps faut-il à la planète pour tourner autour de son étoile? Comment s'appelle ce mouvement?
4. Selon la NASA, quelle est la condition de cette planète propice à l'apparition de la vie?

mardi 8 novembre 2011

Un astéroïde gros comme un porte-avions frôle la Terre mardi soir

        Il a la taille d'un porte-avions, soit 400 mètres de largeur. Cet astéroïde, baptisé "YU55", frôlera la Terre mardi 8 novembre. En passant à 319 000 km de sa surface, soit moins que la distance qui la sépare de la Lune, il sera ainsi le plus gros objet céleste à s'en approcher aussi près depuis 1976.

          L'astéroïde YU55 se trouve sur une orbite qui le fait passer à intervalles réguliers dans le voisinage de la Terre, de Vénus et de Mars. Mais mercredi à 0 h 28 à Paris, il croisera au plus près notre planète depuis au moins deux cents ans. La prochaine fois qu'un astéroïde aussi grand devrait s'approcher à une distance comparable de la Terre sera en 2028.



AUCUNE CONSÉQUENCE SUR LA TERRE

        Ce passage se fera sans aucun risque de collision, assure la NASA. Les effets gravitationnels de cet astéroïde ne seront par ailleurs pas perceptibles sur la Terre, y compris sur les marées ou les plaques tectoniques, a précisé l'agence spatiale américaine.

        Cet événement sera donc surtout l'occasion d'étudier ce type d'astre. Plusieurs milliers d'astronomes, amateurs et professionnels, devraient suivre le passage de l'astéroïde. Pour l'observer, ils devront avoir   un télescope avec une ouverture d'au moins 15 centimètres et se trouver de préférence en Europe occidentale ou en Amérique du Nord, les lieux d'observation les plus favorables.

SURFACE NOIRE
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           Des observations de l'astéroïde effectuées en 2010 avec le radiotélescope américain d'Arecibo, à Porto Rico, avaient déjà permis d'en apporter une description : l'objet, de forme approximativement sphérique, tournait lentement sur lui-même, en dix-huit heures. Sa surface est plus noire que le charbon. Il appartient à la catégorie des astéroïdes de type C, composés essentiellement de carbone.

          L'astéroïde YU55, découvert il y a près de six ans par l'astronome américain Robert Mcmillan, de l'université d'Arizona, est l'un des quelque 8 500 objets — astéroïdes et comètes — dont l'orbite passe dans le voisinage de la Terre qui ont été à ce jour découverts et répertoriés par la NASA.